lundi 14 mai 2012

Coulage plancher

Aujourd'hui lundi, un camion PUMY est venu nous livrer 5m3 de béton auto-plaçant. PUMY c'est un camion toupie avec la pompe et le bras articulé sur le même camion. Ce qui est exactement ce qu'il me fallait pour couler ce plancher d'étage car il fallait passer par la fenêtre du 1er étage.

Petite parenthèse, c'est pas parce que la pompe et le bras sont sur le même camion, qu'ils ne facturent pas la pompe + un prix au m3 pompé comme si il y avait les 2 camions... C'est pas compliqué, ça double quasiment la facture...

Première étape, on a trempé le plancher avec le tuyau d'eau.
Le gars de Lafarge a ensuite essayé de déployer son bras pour voir si ça passait par la fenêtre. Il s'y est repris à 2 fois car le terrain est assez étroit.

Avec mon beau-père, le matin, on avait préparé un coffrage de la taille de la cabane de jardin pour y déverser le surplus de béton. Il a donc versé dans un 1er temps la "barbotine" du début là dedans pour éviter de la mettre par terre.

Il a ensuite rentré son bras par la fenêtre et a déversé toute la toupie en haut.





 J'ai pas pu prendre d'autres photos durant le coulage car ça allait très très vite. Il faut plus de temps pour préparer la machine, passer le bras par la fenêtre et à la fin nettoyer que de coulage.

Pendant le coulage on tire avec les râteaux pour diriger au mieux le béton vers là où il y en faut.

Une fois la toupie vidée (et oui, il y en avait juste assez, il ne m'en reste pas pour ma cabane), on est descendu desserrer les étais pour que le plancher se mette droit avec le poids du béton.

Ensuite, on est remonté pour étaler le béton avec la barre à débuller (fabrication maison du beau-père) et on a passé au fur et à mesure le produit de cure au pulvérisateur de jardinier. C'est ce film blanchâtre qu'on voit à la surface du béton. Si j'ai bien compris, ça sert à ce que l'eau du béton ne s'évapore pas trop vite et ne créé de fissures. Un plastifiant en quelques sortes.




 Le résultat est superbe, parfaitement droit, sans avoir à tirer le béton. Ça coute un peu cher, mais ça vaut vraiment le coût d'utiliser ce type de béton. On a coulé ça à 2 sans trop forcer, en une heure à peine. Je pense même que celui qui a de l'expérience peut le faire tout seul.

Merci au beau-père encore une fois pour son aide. Plus qu'à attendre 21 jours que ce soit bien sec pour retirer les étais et les madriers.

Férraillage plancher

J'ai passé pas loin de 2 jours entiers à ferrailler ce plancher. Voici ce que ça donne :



 Tuyau de la vmc de la cuisine :
 Boisseau de gauche pour récupération de chaleur de la hotte de la cheminée, pour la redistribuer dans les chambres. Boisseau de droite pour évacuation des fumées :




On ne le voit pas sur les photos, mais j'ai cassé un entrevous qui restait pour en faire des petites cales de 2 cm pour surélever le treillis. ça permet qu'il ne soit pas en contact avec les entrevous et donc le béton passera tout autour.

J'ai aussi passé un coup d'aspirateur partout dans les saignées pour nettoyer toute la poussière qui s'y était mise.

mercredi 2 mai 2012

Montage plancher hourdis

En ce long weekend de 1er mai (4 jours), mes beaux-parents et mon beau-frère sont venus me donner la main pour monter ce plancher hourdis. Ça a été très très sportif! Quel boulot!

On a commencé par tracer au cordeau et au laser la futur arase qui supportera les poutrelles. Ensuite on a déterminé approximativement et marqué à la bombe où allaient tomber ces poutrelles.

Le beau-père a tronçonné ce trait au disque diamant.

Ensuite il a fallut faire une saignée tout le tour de la pièce d'environ 15 à 20 cm, et à l'emplacement des poutrelles on a creuser d'au moins 25 cm partout. La partie du chantier la plus salle et chiante et longue... Mais on y est arrivé sans trop de difficultés, la pierre est tendre voir friable par endroit...






Une fois tout ça bien soufflé et nettoyé à grande eau, on a coffré et coulé une arase de béton, d'environ 5cm de haut pour accueillir dignement les poutrelles du plancher.





On a utilisé du ciment normal pour le béton, et au dernier moment, dans la brouette, on a rajouter du ciment fondu pour accélérer la prise.

Le lendemain matin, l'arase était suffisamment sèche pour qu'on commence à y poser les poutrelles et le reste.

On a mesuré la distance de trou à trou pour chaque emplacement de poutrelles au télémètre laser pour choisir les bonnes poutrelles et les recouper au disque diamant quand c'était nécessaire.

On a ensuite enfilé les 14 poutrelles dans leur emplacement respectif en mettant un premier entrevous entre chaque poutrelle pour tout caler. On a du s'y reprendre à plusieurs fois car la pièce n'est pas trop droite, elle est plus en forme de parallélogramme. On a ensuite placé la première ligne d'étais et mis les entrevous jusqu'à cette ligne.




On a ensuite placé la seconde ligne d'étais et on a continué à placer les entrevous. 
Pour la fin, il a fallut découper des entrevous au disque diamant car encore une fois la pièce n'est pas droite...
On a coffré 2 boisseaux, un de 25x25 et un de 20x20, le premier pour le conduit de cheminée et le second pour le récupérateur de chaleur de la hotte de la cheminée. On a coffré aussi un tuyau pvc de 140 pour la vmc de la cuisine de l'autre côté.

Pour finir, il a fallut coffrer sur les côtés parallèles aux poutrelles. Mais la particularité de ces coffrages et qu'ils vont descendre avec le plancher lorsqu'on va couler la dalle et qu'on va déserrer les étais.

Voilà ce que ça donne vu de dessous :




Et vue de dessus :




Le ferraillage n'est pas terminé, je dois terminer de le placer et de tout ligaturer avant le 14 mai, date du coulage de la dalle.


Je suis très content de ce que ça donne, ça commence à prendre forme petit à petit. Je remercie beaucoup tous ceux qui sont venus nous aider pendant ces 4 jours, en particulier mon beau-père qui a dirigé le chantier et qui m'a fait profité de son expérience.