mercredi 31 octobre 2012

Réflexion sur la méthode idéale pour ouvrir une porte dans un mur en moellons

N'étant pas du métier, je me documente sur les différentes méthodes pour faire une ouverture dans un mur porteur en moellons comme le miens.

Comme pour le plancher hourdis, il y a plusieurs sons de cloche, ce qui ne me rassure pas tellement.

Le but étant de faire des jambages en béton puis un linteau en béton armé.

J'ai trouvé quelques reportages intéressant sur internet, notamment celui-ci :

http://autoecorenovation.over-blog.com/article-27707626.html

Il passe 2 gros madriers à la perpendiculaire et au travers du mur, étayés des 2 côtés du mur. Cela au dessus du futur linteau pour soulager le mur pour ne pas qu'il s’effondre comme un château de cartes.
Ensuite il ouvre seulement 2 saignées verticales pour faire les jambage. La partie au milieu reste en place pendant cette étape.
Une fois les jambages finis et secs, il saigne au niveau du linteau et coule ce linteau.
Une fois sec, il rebattit les moellons au dessus du linteau.
Cette méthode me parait assez sure. Mais j'ai une impasse pour l'adapter à mon cas. Je ne peux pas étayer d'un côté du mur, le côté qui est déjà habitable. Enfin, je pourrais, étayer sur le hourdis, mais ensuite je ne pourrais pas reporter la charge du hourdis sur le sol car il y a un faux plafond en placo/rails, pas trop envie de tout démonter...

J'ai vu aussi une autre méthode qui consiste à utiliser 2 linteaux métaliques de type IPN, saigner sur la moitié de l'épaisseur du mur pour encastrer le 1er IPN, le sceller, puis faire de même de l'autre côté. J'aime pas trop cette méthode, je pense qu'elle est faite surtout pour des ouvertures dans des murs en parpaings, briques, ou en pierre de taille, qui ne nécessitent pas de faire des jambages en béton...

J'ai aussi lu que pour une ouverture peu large comme celles que je vais faire, on pouvait ouvrir sans étayer ce qu'il y a au dessus. Ca serait idéal dans mon cas, mais ça ne me rassure pas du tout...

Mon beau père, maçon de métier, pense seulement étayer les poutres de la charpente sur le plancher et reporter le poids sur d'autres étais en dessous de ce plancher qui porteraient directement sur le sol. Il pense qu'il n'y a pas besoin d'étayer les moellons du dessus.

Je vais lui faire confiance, mais j'avoue ne pas être tranquille. Il n'y a pas beaucoup de moellons du haut du linteau jusqu'à la charpente, donc pas beaucoup de poids, mais la grange étant très vielle et battie à l'argile, j'ai peur que tout descende.

On verra bien

Positionnement des futures portes des 2 chambres

Mon beau père a pris une semaine de conges début janvier 2013 pour venir m'aider à faire ces 2 ouvertures, et voir peut être batir le conduit de cheminée et faire le chevetre.
Je commence donc à réfléchir et à préparer cette partie du chantier.

J'ai déterminé le positionnement des 2 futures portes pour les 2 chambres à l'étage. Voici pour celle de la chambre parentale (fait avec photoshop^^):


Et celle de la 2nd chambre :


Il va falloir que je déplace la vmc et l'araignée électrique pour bien faire. Faut aussi que je fasse des déviations de certains cables électriques qui passent dans l'alignement du futur conduit de cheminée. Faudrait pas que ça les fasse fondre...

Et de l'autre côté, faut que je démonte le placo et l'isolation aux endroits des portes.

J'ai 2 mois pour préparer tout ça et acheter tous les matériaux pour faire ça.



lundi 14 mai 2012

Coulage plancher

Aujourd'hui lundi, un camion PUMY est venu nous livrer 5m3 de béton auto-plaçant. PUMY c'est un camion toupie avec la pompe et le bras articulé sur le même camion. Ce qui est exactement ce qu'il me fallait pour couler ce plancher d'étage car il fallait passer par la fenêtre du 1er étage.

Petite parenthèse, c'est pas parce que la pompe et le bras sont sur le même camion, qu'ils ne facturent pas la pompe + un prix au m3 pompé comme si il y avait les 2 camions... C'est pas compliqué, ça double quasiment la facture...

Première étape, on a trempé le plancher avec le tuyau d'eau.
Le gars de Lafarge a ensuite essayé de déployer son bras pour voir si ça passait par la fenêtre. Il s'y est repris à 2 fois car le terrain est assez étroit.

Avec mon beau-père, le matin, on avait préparé un coffrage de la taille de la cabane de jardin pour y déverser le surplus de béton. Il a donc versé dans un 1er temps la "barbotine" du début là dedans pour éviter de la mettre par terre.

Il a ensuite rentré son bras par la fenêtre et a déversé toute la toupie en haut.





 J'ai pas pu prendre d'autres photos durant le coulage car ça allait très très vite. Il faut plus de temps pour préparer la machine, passer le bras par la fenêtre et à la fin nettoyer que de coulage.

Pendant le coulage on tire avec les râteaux pour diriger au mieux le béton vers là où il y en faut.

Une fois la toupie vidée (et oui, il y en avait juste assez, il ne m'en reste pas pour ma cabane), on est descendu desserrer les étais pour que le plancher se mette droit avec le poids du béton.

Ensuite, on est remonté pour étaler le béton avec la barre à débuller (fabrication maison du beau-père) et on a passé au fur et à mesure le produit de cure au pulvérisateur de jardinier. C'est ce film blanchâtre qu'on voit à la surface du béton. Si j'ai bien compris, ça sert à ce que l'eau du béton ne s'évapore pas trop vite et ne créé de fissures. Un plastifiant en quelques sortes.




 Le résultat est superbe, parfaitement droit, sans avoir à tirer le béton. Ça coute un peu cher, mais ça vaut vraiment le coût d'utiliser ce type de béton. On a coulé ça à 2 sans trop forcer, en une heure à peine. Je pense même que celui qui a de l'expérience peut le faire tout seul.

Merci au beau-père encore une fois pour son aide. Plus qu'à attendre 21 jours que ce soit bien sec pour retirer les étais et les madriers.

Férraillage plancher

J'ai passé pas loin de 2 jours entiers à ferrailler ce plancher. Voici ce que ça donne :



 Tuyau de la vmc de la cuisine :
 Boisseau de gauche pour récupération de chaleur de la hotte de la cheminée, pour la redistribuer dans les chambres. Boisseau de droite pour évacuation des fumées :




On ne le voit pas sur les photos, mais j'ai cassé un entrevous qui restait pour en faire des petites cales de 2 cm pour surélever le treillis. ça permet qu'il ne soit pas en contact avec les entrevous et donc le béton passera tout autour.

J'ai aussi passé un coup d'aspirateur partout dans les saignées pour nettoyer toute la poussière qui s'y était mise.

mercredi 2 mai 2012

Montage plancher hourdis

En ce long weekend de 1er mai (4 jours), mes beaux-parents et mon beau-frère sont venus me donner la main pour monter ce plancher hourdis. Ça a été très très sportif! Quel boulot!

On a commencé par tracer au cordeau et au laser la futur arase qui supportera les poutrelles. Ensuite on a déterminé approximativement et marqué à la bombe où allaient tomber ces poutrelles.

Le beau-père a tronçonné ce trait au disque diamant.

Ensuite il a fallut faire une saignée tout le tour de la pièce d'environ 15 à 20 cm, et à l'emplacement des poutrelles on a creuser d'au moins 25 cm partout. La partie du chantier la plus salle et chiante et longue... Mais on y est arrivé sans trop de difficultés, la pierre est tendre voir friable par endroit...






Une fois tout ça bien soufflé et nettoyé à grande eau, on a coffré et coulé une arase de béton, d'environ 5cm de haut pour accueillir dignement les poutrelles du plancher.





On a utilisé du ciment normal pour le béton, et au dernier moment, dans la brouette, on a rajouter du ciment fondu pour accélérer la prise.

Le lendemain matin, l'arase était suffisamment sèche pour qu'on commence à y poser les poutrelles et le reste.

On a mesuré la distance de trou à trou pour chaque emplacement de poutrelles au télémètre laser pour choisir les bonnes poutrelles et les recouper au disque diamant quand c'était nécessaire.

On a ensuite enfilé les 14 poutrelles dans leur emplacement respectif en mettant un premier entrevous entre chaque poutrelle pour tout caler. On a du s'y reprendre à plusieurs fois car la pièce n'est pas trop droite, elle est plus en forme de parallélogramme. On a ensuite placé la première ligne d'étais et mis les entrevous jusqu'à cette ligne.




On a ensuite placé la seconde ligne d'étais et on a continué à placer les entrevous. 
Pour la fin, il a fallut découper des entrevous au disque diamant car encore une fois la pièce n'est pas droite...
On a coffré 2 boisseaux, un de 25x25 et un de 20x20, le premier pour le conduit de cheminée et le second pour le récupérateur de chaleur de la hotte de la cheminée. On a coffré aussi un tuyau pvc de 140 pour la vmc de la cuisine de l'autre côté.

Pour finir, il a fallut coffrer sur les côtés parallèles aux poutrelles. Mais la particularité de ces coffrages et qu'ils vont descendre avec le plancher lorsqu'on va couler la dalle et qu'on va déserrer les étais.

Voilà ce que ça donne vu de dessous :




Et vue de dessus :




Le ferraillage n'est pas terminé, je dois terminer de le placer et de tout ligaturer avant le 14 mai, date du coulage de la dalle.


Je suis très content de ce que ça donne, ça commence à prendre forme petit à petit. Je remercie beaucoup tous ceux qui sont venus nous aider pendant ces 4 jours, en particulier mon beau-père qui a dirigé le chantier et qui m'a fait profité de son expérience.


lundi 16 avril 2012

Livraison plancher

Point P vient de me livrer le plancher. Le chauffeur a bien galéré pour entrer dans le terrain à cause de la chicane avant le portail. J'ai du démonter en partie le portail pour qu'il puisse manœuvrer...

La suite dans 2 semaines...

Cailloux du hérisson en place

Week-end chargé, j'ai du me dépêcher à rentrer tous les cailloux du hérisson car on me livre les matériaux du plancher hourdis ce lundi, et il me faut les disposer pas loin de l'entrée de la salle à manger et c'est justement là où était le tas de cailloux.
J'ai eu beaucoup de chance car j'ai eu exactement la bonne quantité de cailloux...
Voilà ce que ça donne :





Il me reste à mettre parfaitement de niveau partout et compacter à l'aide d'une plaque vibrante que j'irai louer chez kiloutou samedi prochain.

jeudi 5 avril 2012

Tuyau admission d'air future cheminée

Nous avons l'intention d'installer un foyer fermé dans la salle à manger. Ce foyer devant se trouver contre le mur intérieur, il faut que je fasse passer une gaine d'admission d'air dans le sol venant de l'extérieur. L'entrée d'air se fera sur le mur exposé à l'ouest (vents dominants).

Au départ je voulais mettre une grosse gaine annelée rouge en 200 mm, mais ces gaines sont en barres de 6 metres, donc difficiles à transporter... De plus elles sont difficiles à placer car rigides, elles ne se tordent pas, il y aurait fallu acheter des raccords coudés... J'ai donc opté pour passer 2 gaines de 110 mm, vendues enroulées. Ca fait une entrée d'air de 220 mm au final.

Voici le trou extérieur, prévu pour y mettre un regard en béton à terme, avec une grille en fonte au dessus :
 Et à l'intérieur :
 Vue intérieur trou :
Le passage des gaines s'est fait sans encombre l'une sur l'autre :


La future cheminée va pouvoir bien respirer... Je vais pouvoir continuer à rentrer mes cailloux maintenant.

Le fait de passer ces tuyaux dans le sol aura un petit effet "puit canadien" ou "puit provençal". C'est à dire que l'air qui entrera par là sera réchauffé par la chaleur du sol en hiver et raffraichis en été. Une forme de géothermie basique. La longueur des tuyaux (7 à 8 mètres) ne permet pas d'avoir un bon rendement, mais je n'exclue pas un jour de prolonger ces tuyaux dans le jardin... Je prévois en conséquence.

jeudi 29 mars 2012

Hérisson - Livraison cailloux

Encore un truc qui ne va pas comme je l'avais prévu... J'avais prévu de mettre 25 cm de gros cailloux roulés 20/60, ce qui représente un peu plus de 10 m3. Je vais donc à point P pour commander ça, et là surprise, déjà le prix de fou!! 700€ de cailloux!! Seconde surprise, 11m3 c'est un semi remorque... Problème acces difficile pour reculer chez moi... Je ne veux pas prendre le risque que le gars me décharge ça devant le portail... J'ai donc commandé un camion de 7 m3 car selon point p, c'est un camion 6x4 pour cette quantité. Deux jours plus tard je vois un 8x4 arriver chez moi! Moment de frailleur, mais finalement il est passé et m'a déposé mes 13 tonnes de cailloux devant la future salle à manger.
J'ai du donc revoir mes différentes couches, car 7 m3 ça fait 16,5 cm. Je vais donc aller chercher 2m3 de 14/20 roulé avec un petit camion benne pour aller jusqu'à 20 cm et ensuite je mettrai 10 cm d'isolant au lieu de 5. Je préfère investir dans de l'isolation que dans des cailloux!^^
Et depuis quelques temps je me crève à rentrer tout ça à la pelle et à la brouette... J'en suis à une trentaine de brouette bien remplies, et le tas a descendu d'un quart à peine, ça donne une idée de la tâche...
Voici mon tas :

Et voici ce que ça donne à l'intérieur :

Tranchée évacuation future salle de bain

Comme vu dans le message précédent, on avait fait une tranchée dans la cours pour passer l'évacuation de la salle de bain. J'ai eu pas mal de chance car le terrain est en pente malgré que ça ne se voit pas à l’œil. J'ai pu mettre de la pente facilement. Sur les 12 m de tuyau j'ai un peu moins de 20 cm de pente. Suffisant pour une douche et le lavabo. J'ai relié cette évacuation au gros regard comportant la pompe de relevage pour pousser jusqu'à l'égout dans la rue qui est légèrement plus haut que mon terrain.

Voici l’intérieur monté à blanc :

Une vue sur le regard que j'ai rajouté pour en cas de bouchon :

Et le raccordement au regard de la pompe de relevage :

Pour reboucher, j'ai mis du sable de remblai 5 cm en dessous et 5 cm au dessus du tuyau, ensuite une couche de terre plus ou moins épaisse suivant l'endroit, 10 à 15 cm de calcaire, et enfin les cailloux de finition au dessus. J'en ai profité aussi pour passer une gaine électrique pour ma pompe de jardin se situant dans le regard de l'ancienne fosse septique sous la terrasse me servant de récupérateur d'eau de pluie, ainsi qu'une gaine électrique allant jusqu'au portail pour le mécaniser plus tard.

Voici une photo une fois terminé :
Je me suis fait une jardinière avec des bordurettes en béton récupérées ailleurs dans le jardin pour ajouter un peu de verdure à la terrasse.


Au niveau du nouveau regard :
Je suis assez content de moi, le résultat est assez propre et fonctionnel.